Salut à tous.
Cela fait très longtemps que j’étais à la recherche d’un séquenceur midi gratuit qui tienne vraiment la route, et dernièrement j’ai redécouvert Music Studio Producer. Je dis redécouvert, car je l’avais déjà téléchargé par le passé, mais sans m’y intéresser vraiment. Comme quoi, on peut stocker des trésors sur son disque dur sans même le savoir. Il ne faut pas également se laisser troubler par des critiques infondées et superficielles comme j’ai eu l’erreur de le faire.
Voilà donc un petit topo sur ce soft en espérant qu’il pourra satisfaire les besoins d’un plus grand nombre.
Présentation du mode midi.
Tapez Music Studio Producer sur votre moteur de recherche préféré. Une fois que vous avez téléchargé la version gratuite et dézipé le tout, MSP est directement disponible dans son répertoire sans installation particulière. Le tout ne pèse même pas 30 Mo. Etonnant non ? Au premier démarrage vous pouvez configurer les IN et les OUT midi et audio, puis vous arrivez sur le logiciel qui affiche la fenêtre « Track ». 256 pistes sont disponibles, mais attention le tout , in fine, sur 16 canaux. En utilisant le raccourcis Ctrl+F10 vous faites apparaître le fenêtre « Property » qui est l’élément central du mode midi.
Cette fenêtre va vous permettre d’accéder à 19 potards linéaires horizontaux qui représentent des contrôleurs midi virtuels (volume, pan, vélocité, hauteur, fréquence coupure, résonance, reverb, chorus, portamento, etc…). Il est possible de configurer certains de ces contrôleurs en leur attribuant le « contrôl change » de votre choix. Ces potards sont de type « Automation », ce qui est une première bonne surprise et ils peuvent êtres contrôlés soit par la souris, soit par les commandes hardware de votre synthé ou de votre contrôleur midi. Cette fenêtre permet également de passer d’un canal à un autre, d’une piste à une autre, d’activer l’enregistrement, le mute ou le solo. De plus, elle affiche en un clic le contenu des sons de vos banques, et enfin la sortie midi.
Deuxième bonne nouvelle, hormis l’incontournable et un peu tristounette banque Général Midi, MSP accepte les patchs d’instruments particuliers (une liste de patchs est inclue). Si votre instrument figure dans la liste, bingo !! Sinon, il va falloir préparer un thermos de café, retrouver la doc de votre synthé et entrer un à un les « program change » (voir plus bas comment procéder). Un onglet « instrumental map » vous permet de diriger les canaux midi vers vos patchs.
Ce séquenceur dispose également d’un « piano roll » assez complet, avec, bien sur la possibilité de modifier les valeurs des contrôleurs de chaque note de manière graphique, tout comme on peut le faire sur les softs du commerce. De plus, encore un bon point à signaler, un LFO très complet permet d’agir sur l’intégralité des contrôleurs (de quoi créer, par exemple, des vibratos, phasing, tremolo et effets panoramiques efficaces).
MPS dispose bien sur des fonctions classiques, comme ; quantisation, couper/copier/coller, déplacer, undo et redo, qui peuvent être pilotées via la barre d’outils, d’un éditeur de partition (que je n’ai pas vraiment testé), d’une mémorisation de réglages perso sur telle ou telle fenêtre, d’un métronome et d’une commande transport complète mais statique, d’un juke-box midi (chain player) et d’une foultitude d’autres fonctions parfois innovantes, parfois inutiles (le setup est constitué de 9 onglets renfermant bon nombre de réglages).
Votre travail peut être sauvegardé (et oui ce n’est pas une démo !) au format midi 0 et 1 ou au format propriétaire *.msf
Audio et midi.
Sans avoir testé à fond le mode audio, notons que parallèlement au mode audio classique, l’usage de vst et même des vsti est possible (sans qu’ils soient obligatoirement au format propriétaire) et là c’est encore une excellente nouvelle. Le nombre de vst/vsti acceptés par piste est de 5. Le soft dispose également de vst et de vsti maison.
Conclusion.
Vu sous l’angle du logiciel gratuit, Studio Producer représente, selon moi, une opportunité intéressante. Très stable, contrairement à ce que j’ai pu lire çà et là (testé sur un Pentium 2 avec 768 Mo de ram) son look reste toutefois austère et son ergonomie un peu rigide, mais une fois maîtrisé, la plaisir de créer est au rendez-vous. On ne peut pas vraiment parler de lui en terme d’alternative aux séquenceurs des grosses écuries commerciales, mais on peut le voir cependant comme un soft remarquable, se suffisant à lui-même et remplissant parfaitement son job.
Etant donné qu’il est en anglais, qu’il ne possède pas d’aide conséquente, que les ressources et tutos sont quasi inexistants sur le net, et que son ergonomie est ce qu’elle est, cela ne fait pas de lui le candidat idéal à une première expérimentation musicale. Mieux vaudrait se faire un peu la main sur Quartz Audiomaster par exemple avant d’y venir définitivement.
Je lui donnerai (toujours en ce qui concerne mon test midi) la note de 7 sur 10.
Création des patchs.
Pour ma part, j’ai été obligé de bidouiller un patch pour y attribuer les sons de mon Roland GW-7. Voici comment j’ai procédé, en espérant que ça marchera pour votre bécane.
-ouvrez le répertoire imd de Music Studio Producer
-faites une copie du fichier tritonp.imd , renommez le au nom de votre synthé, et ouvrez le avec le bloc notes
-en tout début vous devez avoir les lignes suivantes ;
[IMD]
Name=TRITON PROG
0=PROGA
1=PROGB
2=PROGC
3=PROGD
4=PROGE
Supprimez TRITON PROG et entrez le nom de votre synthé
Ensuite, vous devez avoir ceci ;
[PROGA]
Name=PROGRAM Bank A
0=N,0,0,0,A000:Noisy Stabber
1=N,0,0,1,A001:Acoustic Piano
2=N,0,0,2,A002:Chipper Dayglow
3=N,0,0,3,A003:Legato Strings
4=N,0,0,4,A004:!{Tricky}Kit!
5=N,0,0,5,A005:Acoustic Guitar
6=N,0,0,6,A006:Nasty Bass
7=N,0,0,7,A007:BX3 Vel Switch
8=N,0,0,8,A008:Rez.Down
Etc…
Dans [PROGA] remplacez PROGRAM Bank A par le nom de votre banque (Piano par ex.)
Voici ensuite comment sont constituées les lignes au sein de chaque PROG ;
0=N,www,xxx,yyy,A000:Noisy Stabber
www correspond au CC 00
xxx correspond au CC32
yyy correspond au Program change (voir selon votre synthé si cette numérotation se fait de 0 à 127 ou de 1 à 128)
Faites sauter A000:Noisy Stabber et indiquez le nouveau nom du son. Attention à ne pas oublier les virgules.
Vous devez obtenir un truc comme ceci ;
0=N,2,14,112,Cool Piano
Recommencez l’opération pour chaque son et créez autant de PROG que nécessaire en augmentant à chaque fois d’un chiffre et d’une lettre. Créez un patch entier à part pour vos drums que vous maperez sur la canal 10.
Enfin, supprimez tous les fichiers imd à l’exception des deux GM qui pourront peut-être servir et faites une sauvegarde du répertoire imd sur une clé usb pour éviter en cas de plantage de votre PC de refaire un thermos de café.
Le patch complet pour le Roland GW-7 ainsi que des captures d'écran sont dispo
à cette adresse ;
Cela fait très longtemps que j’étais à la recherche d’un séquenceur midi gratuit qui tienne vraiment la route, et dernièrement j’ai redécouvert Music Studio Producer. Je dis redécouvert, car je l’avais déjà téléchargé par le passé, mais sans m’y intéresser vraiment. Comme quoi, on peut stocker des trésors sur son disque dur sans même le savoir. Il ne faut pas également se laisser troubler par des critiques infondées et superficielles comme j’ai eu l’erreur de le faire.
Voilà donc un petit topo sur ce soft en espérant qu’il pourra satisfaire les besoins d’un plus grand nombre.
Présentation du mode midi.
Tapez Music Studio Producer sur votre moteur de recherche préféré. Une fois que vous avez téléchargé la version gratuite et dézipé le tout, MSP est directement disponible dans son répertoire sans installation particulière. Le tout ne pèse même pas 30 Mo. Etonnant non ? Au premier démarrage vous pouvez configurer les IN et les OUT midi et audio, puis vous arrivez sur le logiciel qui affiche la fenêtre « Track ». 256 pistes sont disponibles, mais attention le tout , in fine, sur 16 canaux. En utilisant le raccourcis Ctrl+F10 vous faites apparaître le fenêtre « Property » qui est l’élément central du mode midi.
Cette fenêtre va vous permettre d’accéder à 19 potards linéaires horizontaux qui représentent des contrôleurs midi virtuels (volume, pan, vélocité, hauteur, fréquence coupure, résonance, reverb, chorus, portamento, etc…). Il est possible de configurer certains de ces contrôleurs en leur attribuant le « contrôl change » de votre choix. Ces potards sont de type « Automation », ce qui est une première bonne surprise et ils peuvent êtres contrôlés soit par la souris, soit par les commandes hardware de votre synthé ou de votre contrôleur midi. Cette fenêtre permet également de passer d’un canal à un autre, d’une piste à une autre, d’activer l’enregistrement, le mute ou le solo. De plus, elle affiche en un clic le contenu des sons de vos banques, et enfin la sortie midi.
Deuxième bonne nouvelle, hormis l’incontournable et un peu tristounette banque Général Midi, MSP accepte les patchs d’instruments particuliers (une liste de patchs est inclue). Si votre instrument figure dans la liste, bingo !! Sinon, il va falloir préparer un thermos de café, retrouver la doc de votre synthé et entrer un à un les « program change » (voir plus bas comment procéder). Un onglet « instrumental map » vous permet de diriger les canaux midi vers vos patchs.
Ce séquenceur dispose également d’un « piano roll » assez complet, avec, bien sur la possibilité de modifier les valeurs des contrôleurs de chaque note de manière graphique, tout comme on peut le faire sur les softs du commerce. De plus, encore un bon point à signaler, un LFO très complet permet d’agir sur l’intégralité des contrôleurs (de quoi créer, par exemple, des vibratos, phasing, tremolo et effets panoramiques efficaces).
MPS dispose bien sur des fonctions classiques, comme ; quantisation, couper/copier/coller, déplacer, undo et redo, qui peuvent être pilotées via la barre d’outils, d’un éditeur de partition (que je n’ai pas vraiment testé), d’une mémorisation de réglages perso sur telle ou telle fenêtre, d’un métronome et d’une commande transport complète mais statique, d’un juke-box midi (chain player) et d’une foultitude d’autres fonctions parfois innovantes, parfois inutiles (le setup est constitué de 9 onglets renfermant bon nombre de réglages).
Votre travail peut être sauvegardé (et oui ce n’est pas une démo !) au format midi 0 et 1 ou au format propriétaire *.msf
Audio et midi.
Sans avoir testé à fond le mode audio, notons que parallèlement au mode audio classique, l’usage de vst et même des vsti est possible (sans qu’ils soient obligatoirement au format propriétaire) et là c’est encore une excellente nouvelle. Le nombre de vst/vsti acceptés par piste est de 5. Le soft dispose également de vst et de vsti maison.
Conclusion.
Vu sous l’angle du logiciel gratuit, Studio Producer représente, selon moi, une opportunité intéressante. Très stable, contrairement à ce que j’ai pu lire çà et là (testé sur un Pentium 2 avec 768 Mo de ram) son look reste toutefois austère et son ergonomie un peu rigide, mais une fois maîtrisé, la plaisir de créer est au rendez-vous. On ne peut pas vraiment parler de lui en terme d’alternative aux séquenceurs des grosses écuries commerciales, mais on peut le voir cependant comme un soft remarquable, se suffisant à lui-même et remplissant parfaitement son job.
Etant donné qu’il est en anglais, qu’il ne possède pas d’aide conséquente, que les ressources et tutos sont quasi inexistants sur le net, et que son ergonomie est ce qu’elle est, cela ne fait pas de lui le candidat idéal à une première expérimentation musicale. Mieux vaudrait se faire un peu la main sur Quartz Audiomaster par exemple avant d’y venir définitivement.
Je lui donnerai (toujours en ce qui concerne mon test midi) la note de 7 sur 10.
Création des patchs.
Pour ma part, j’ai été obligé de bidouiller un patch pour y attribuer les sons de mon Roland GW-7. Voici comment j’ai procédé, en espérant que ça marchera pour votre bécane.
-ouvrez le répertoire imd de Music Studio Producer
-faites une copie du fichier tritonp.imd , renommez le au nom de votre synthé, et ouvrez le avec le bloc notes
-en tout début vous devez avoir les lignes suivantes ;
[IMD]
Name=TRITON PROG
0=PROGA
1=PROGB
2=PROGC
3=PROGD
4=PROGE
Supprimez TRITON PROG et entrez le nom de votre synthé
Ensuite, vous devez avoir ceci ;
[PROGA]
Name=PROGRAM Bank A
0=N,0,0,0,A000:Noisy Stabber
1=N,0,0,1,A001:Acoustic Piano
2=N,0,0,2,A002:Chipper Dayglow
3=N,0,0,3,A003:Legato Strings
4=N,0,0,4,A004:!{Tricky}Kit!
5=N,0,0,5,A005:Acoustic Guitar
6=N,0,0,6,A006:Nasty Bass
7=N,0,0,7,A007:BX3 Vel Switch
8=N,0,0,8,A008:Rez.Down
Etc…
Dans [PROGA] remplacez PROGRAM Bank A par le nom de votre banque (Piano par ex.)
Voici ensuite comment sont constituées les lignes au sein de chaque PROG ;
0=N,www,xxx,yyy,A000:Noisy Stabber
www correspond au CC 00
xxx correspond au CC32
yyy correspond au Program change (voir selon votre synthé si cette numérotation se fait de 0 à 127 ou de 1 à 128)
Faites sauter A000:Noisy Stabber et indiquez le nouveau nom du son. Attention à ne pas oublier les virgules.
Vous devez obtenir un truc comme ceci ;
0=N,2,14,112,Cool Piano
Recommencez l’opération pour chaque son et créez autant de PROG que nécessaire en augmentant à chaque fois d’un chiffre et d’une lettre. Créez un patch entier à part pour vos drums que vous maperez sur la canal 10.
Enfin, supprimez tous les fichiers imd à l’exception des deux GM qui pourront peut-être servir et faites une sauvegarde du répertoire imd sur une clé usb pour éviter en cas de plantage de votre PC de refaire un thermos de café.
Le patch complet pour le Roland GW-7 ainsi que des captures d'écran sont dispo
à cette adresse ;
